Malgré l'engagement de l'Etat pour l'accueil d'urgence inconditionnel, des milliers de jeunes migrants isolés se retrouvent à la rue car ils demandent une protection.
Méprisante. La considération réservée par l’Etat à plusieurs milliers de jeunes seuls et livrés à eux-mêmes laisse perplexe. Leur tort : revendiquer une protection. En France, l’accueil d’urgence inconditionnel connaît une exception pour un public : les mineurs non accompagnés (MNA) exerçant un recours auprès du juge des enfants. En clair, à son arrivée dans l’Hexagone, un jeune de moins de 18 ans peut demander une prise en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Légalement, une mise à l’abri est prévue par le biais des départements ou des associations délégataires du service public, jusqu’à ce que l’évaluation de la minorité et de l’isolement soit parvenue à son terme. Dans le cas contraire, le jeune a la possibilité…
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