Qu’elles viennent du Soudan, d’Erythrée, d’Irak ou encore d’Afghanistan, les personnes réfugiées arrivées à Calais ont une longue route derrière elles. Un chemin semé de traumatismes et de mises en danger : en 2019, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) constatait que « la prévalence de troubles mentaux courants tels que la dépression, l’anxiété et le trouble de stress post-traumatique est généralement plus élevée chez les migrants exposés à l’adversité et chez les réfugiés que parmi les populations d’accueil ».Face à cette problématique, l’organisation Médecins du monde, présente sur le littoral depuis plus de quinze ans, a mis en place une mission spécialisée dans la santé mentale qui tâche de convaincre les patients de se préoccuper de possibles troubles.Coordinatrice du programme de Médecins du monde dans le Nord et sur le littoral, Diane Léon explique cette démarche : « Notre approche n’est pas de nous substituer aux soins de droit commun, mais de pouvoir orienter le plus possible les personnes vers ce dont elles ont besoin. » Chaque semaine, les bénévoles maraudent sur les campements, répondent aux signalements de personnes en détresse psychologique et installent leur permanence…
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