Du 15 au 17 juin, se tiennent au Touquet (Pas-de-Calais) les assises annuelles du Carrefour national de l’action éducative en milieu ouvert (Cnaemo). Pour cette 42e édition, la thématique abordée sera celle du « pouvoir d’agir des personnes accompagnées » : vingt ans après la loi du 2 janvier 2002, la question de la participation des personnes accompagnées mérite un bilan. Si la législation a fait évoluer les pratiques, celles-ci restent très variées selon les territoires.
Voilà vingt ans que la loi n° 2002-2, vouée à « replacer l’usager au cœur du dispositif », a été promulguée. Dans sa suite, les impératifs légaux et administratifs se sont multipliés pour les travailleurs sociaux : document individuel de prise en charge (DIPC), projet pour l’enfant (PPE), conseils de la vie sociale (CVS). Les lois de 2007 puis de 2016 réformant la protection de l’enfance affichaient également cette ambition commune de favoriser le pouvoir d’agir des enfants durant leur parcours au sein de l’aide sociale à l’enfance (ASE).Mais ces multiples outils imposés aux travailleurs sociaux parviennent-ils à garantir la participation des enfants et des parents…
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