Sonneries intempestives, perte de réseau : les dysfonctionnements étaient si nombreux que le ministère de l’Intérieur français vient de décider de changer de prestataire de service pour les fameux bracelets antirapprochement, censés prévenir les femmes victimes de violences conjugales d’une éventuelle proximité géographique de leur ex-conjoint. Dispositif phare issu du Grenelle contre les violences faites aux femmes, déployé à partir de septembre 2020, l’outil numérique souffrirait des mêmes tâtonnements expérimentés en Espagne, selon Grégoire Dulin, procureur de Tours. Cité par le Journal du dimanche du 15 mai dernier, celui-ci souligne également qu’il avait fallu aux Espagnols pas moins de sept années pour que l’outil fonctionne correctement.
Car l’expérience espagnole s’est progressivement impos
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