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« Supprimer les Esat retirerait un droit au travail »

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Le psychologue et fondateur d’Andicat (Association nationale de directeurs et cadres d’Esat), Gérard Zribi, s’inquiète de la remise en cause du modèle des Esat qui, sous couvert de principes universalistes, masque une idéologie libérale et une régression des droits des personnes.
C’est un débat récurrent : faut-il, au nom de l’inclusion, fermer les Esat ?Le débat est toujours d’actualité et il n’est pas tranché. Penser qu’on peut fermer les Esat, c’est pourtant méconnaître l’histoire : ils ont été créés pour donner des droits fondamentaux à des gens qui n’en avaient pas. On les a fait sortir des hospices. L’Esat leur a procuré un travail, la maison d’accueil spécialisée (MAS) a accueilli la grande dépendance… Supprimer ces établissements, ce serait supprimer le thermomètre et retirer un droit au travail. Il faut avoir en tête que les travailleurs en Esat représentent seulement 12 % de l’ensemble des travailleurs handicapés en emploi(1). Et parmi eux, 92 % ont des troubles intellectuels et/ou psychiques. Les problématiques de ces populations sont à la fois diverses et lourdes. Supprimer les Esat ne ferait pas disparaître le handicap : cela retirerait…
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