Publié le : Par : Marianne Auffret, Tommy VeyratLecture : 5 min.
Veiller à ce que les différents dispositifs permettant aux jeunes de se loger ne rentrent pas en concurrence, mais au contraire, fonctionnent en complémentarité tout en assurant une bonne mixité sociale. Un défi pour les élus, les bailleurs et l’Etat.
« Le mandat présidentiel qui vient de s’achever a vu naître le plan “80 000 logements jeunes” ainsi que le fameux plan “Logement d’abord”. Leurs objectifs ne sont pas atteints. Ni plus, sans doute ni moins, que les objectifs de construction de logements en général et de logements sociaux en particulier. La problématique du logement a atteint un niveau sans précédent pour toute la population et particulièrement pour les jeunes, et n’a d’égal que son absence dans le débat public et l’insuffisance des politiques mises en œuvre. Face à ce constat sévère, les optimistes se réjouiront que l’objectif national de loger la jeunesse soit désormais bien présent dans la visée publique. Certes, c’est la première des données. Mais la production est faible pour des raisons quasi structurelles : foncier rare et cher, nécessité de limiter l’artificialisation des sols, hausse des coûts de la construction et de l’énergie,…
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