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Une charge, ces étrangers ?

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La campagne présidentielle a récemment été l’occasion de faire entendre des voix hostiles à l’immigration, prétendant que les populations arrivées sur le territoire français constitueraient un coût pour la collectivité.Faire venir des travailleurs de l’étranger n’est pas une pratique récente : les Etats mercantilistes ont joué un rôle considérable dans le transfert d’ouvriers qualifiés dans toute l’Europe moderne, comme les célèbres verriers de Murano. Dans un continent encore largement rural, les migrations saisonnières sont en outre essentielles pour faire vivre certaines régions françaises, qui comptent, par exemple, sur les Espagnols pour les vendanges ou les moissons.L’industrialisation, au XIXe siècle, renforce et institutionnalise ces stratégies, notamment dans les départements frontaliers du nord-est et ceux de la région parisienne qui ont besoin de main-d’œuvre pour développer les nouvelles activités productives (70 % des étrangers en France travaillent dans l’industrie en 1901, contre 35 % des Français). Dans une France à la démographie peu dynamique, cet apport constitue une nécessité, le mouvement étant encouragé par les patrons eux-mêmes qui organisent des filières de…
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