Les établissements et services du secteur social et médico-social sont de plus en plus sensibilisés au respect de l’intimité des personnes accompagnées. Mais seule une transformation profonde des regards portés sur elles, conjuguée à des moyens suffisants permettront de faire réellement évoluer leurs droits.
« Les saisines […] révèlent de fréquentes atteintes à l’intimité et à la dignité des résidents, telles que les toilettes et changes réalisés avec la porte de la chambre ouverte, l’absence de paravent dans les chambres doubles, l’impossibilité pour le résident de fermer sa chambre à clé. » Dans un rapport publié en mai 2021, la défenseure des droits dénonçait le manque d’intimité des usagers dans les Ehpad, soulignant par ailleurs que leur vie affective « n’était pas prise en considération ».Contrôle sur les déplacements des résidents, manque de confidentialité et de discrétion, interdiction de fermer sa chambre, interventions irrespectueuses, impossibilité de recevoir, chambres à plusieurs… Quels que soient les types d’établissement, les professionnels se trouvent souvent confrontés à de réelles difficultés pour concrètement mettre en place…
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