Liberté d’aller et venir dans les institutions. Vaste sujet que la crise sanitaire a plus que jamais mis sur le devant de la scène, en particulier pour les personnes âgées en Ehpad. Impossibilité de voir sa famille, de participer à des activités, obligation de prendre ses repas seul, de rester dans sa chambre… L’isolement a parfois confiné à l’enfermement et soulevé des questions éthiques inédites chez beaucoup d’usagers et de professionnels. « Protéger n’est pas surveiller. Protéger n’est pas enfermer », avait souligné à l’époque Laurent Garcia, cadre de santé en Ehpad et lanceur d’alerte dans l’ouvrage Les fossoyeurs, à l’origine du scandale « Orpéa ». S’il arrive que des restrictions soient mises en place, comme lors du premier confinement, elles doivent être néanmoins discutées collégialement, limitées dans le temps, contrôlées par des tiers et réévaluées. Tel est le point de vue de Fabrice Gzil, membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), et défendu par les différents contributeurs à la nouvelle édition de ce livre sur La liberté d’aller et venir dans le soin et l’accompagnement. Selon ce dernier, « en aucun cas, des incapacités ne sauraient, à elles seules, justifier…
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