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« La ringardisation vient d’abord de l’intérieur »

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Fort d’une longue expérience de terrain et d’une connaissance de la gouvernance associative, Yvan Grimaldi, cadre de l’action sociale, livre un regard critique sur la place du travail social dans notre société.
Pourquoi existe-t-il aujourd’hui un tel manque de reconnaissance du travail social ?Il faut déjà définir ce qu’est la « reconnaissance ». Cela passe d’abord par l’aspect financier et le pouvoir d’achat, c’est indéniable. Qu’est-ce que je fais de ma vie privée, affective et culturelle, quand je rentre du travail après avoir accompagné des gamins victimes d’inceste ou des toxicomanes ? Qu’implique le fait de ne pas avoir l’argent pour partir en voyage, aller au cinéma, rejoindre sa famille ? Le manque de reconnaissance part de là. Ensuite, je ne crois pas que l’on s’intéresse encore aux travailleurs sociaux. Dans la définition inconsciente collecti­ve et sociétale des besoins fondamentaux, nous avons intégré que nourrir, soigner et héberger constituent des principes importants. A contrario, l’éducation, l’animation, le soutien ou l’accompagnement sont devenus des actions subsidiaires. La société se dirige de plus en plus vers le minimum…
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