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Y croire

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Il y a une jeunesse, à Calais, qui a tout traversé. Des guerres, des continents, des mers, et des jours à attendre. Dans les campements, en hiver, la vie quotidienne s’écoule lentement, entrecoupée par les expulsions et des tentatives de passage en camion parfois infructueuses, toujours éminemment risquées.Pour les mineurs qui gagnent le nord de la France, les solutions sont peu nombreuses, mais elles existent, et les associations sont particulièrement vigilantes. Ce matin de février, comme depuis plusieurs mois, une équipe d’ECPAT, organisation non gouvernementale qui lutte contre la traite et l’exploitation sexuelle des enfants, se rend à leur rencontre sur les lieux de vie. Ses maraudes servent avant tout à lier un premier contact avec les nouveaux arrivants, pour éventuellement les suivre dans la durée. Composée d’une psychologue, d’un juriste, d’une médiatrice culturelle et d’une médiatrice sociale, l’équipe organise des jeux avec les adultes comme avec les enfants, pour renforcer le lien.Kathleen et Giovanna maîtrisent les langues les plus parlées sur les lieux de vie. Pour la première, le tigrinya, langue parlée en Erythrée ; pour la seconde, l’arabe, qui permet de communiquer…
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Une saison en migrations

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