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Un an de la vie d’un mineur

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La BD commence à Noisy-le-sec, quand des policiers débarquent au Lycée Saint-Louis. Ils viennent chercher Ben N’Kante, 17 ans, élève de première. Il a beau répéter : « J’ai rien fait, moi ! », il se retrouve en garde à vue puis directement amené au quartier des mineurs de la prison de Fleury-Mérogis. Dès lors, son identité se résume à un numéro d’écrou. Premières humiliations. Au début, Ben se conduit comme un détenu modèle jusqu’au jour où il est convoqué dans le bureau de la juge. Là, il apprend qu’il est inculpé pour un viol collectif. Faux : il était bien présent mais il n’y a pas participé. S’il n’est pas intervenu pour empêcher le crime, c’est que le petit ami de la victime avait dit qu’elle était consentante et qu’il avait peur de « passer pour un pédé ». Après, c’est l’engrenage de la violence. Ben ne se rend plus aux cours qu’il suivait tous les matins, se bagarre, insulte les surveillants, va mal… « De toute façon, c’est mort. Les mecs qui sortent de prison, on n’en veut pas. Alors le bac, je m’en balek ! », lâche-t-il à l’éducateur chargé de le suivre. Sur ses conseils, l’adolescent passe quand même les épreuves anticipées du bac mais il n’y croit pas. La haine monte : « Avant,…
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