Publié le : Dernière Mise à jour : 25.02.2022Par : Louis Witter
« Ce que l’on demande n’est pas l’activation d’un plan “grand froid” pour quelques jours, c’est simplement le respect du droit à l’hébergement, complètement bafoué ici », lâche Juliette Delaplace, du Secours catholique de Calais. Chaque semaine, l’accueil de jour de l’association reçoit près de six cents personnes, au chaud, avec de l’électricité, du café et des machines à laver. De quoi s’abriter de la pluie, du vent et du froid qui mord jusque sous les manteaux.La semaine dernière, la météo a été menaçante sur tout le littoral. Venue du Royaume-Uni, la tempête Eunice a balayé des jours durant les campements, avec des vents mesurés jusqu’à 170 km/h sur les côtes. Un bout du toit d’un immeuble s’est décollé sous la force des bourrasques, pour atterrir cinq étages plus bas. Dans ces conditions, les tentes, si fines, si légères, ne résistent pas.Pour la première fois depuis le début de l’hiver, la préfecture du Pas-de-Calais a décidé d’ouvrir des hébergements d’urgence afin de mettre à l’abri durant quelques nuits ceux qui le souhaitaient. Mercredi 16, rue des Huttes, plusieurs bus se sont garés pour les prendre en charge. Des salariés de France terre d’asile, de la Vie active et des…
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