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Briser le tabou de la mort

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Tout commence avec le décès d’une résidente, la veille de Noël, dans une maison de retraite. Une mort comme il y en a chaque jour en établissement. Mais en cette veille de fêtes de fin d’année, ce décès marque plus fortement les esprits. Pourtant, personne n’en parlera afin de ne pas gâcher le réveillon. Une situation banale que Marie-Odile Vincent, directrice d’Ehpad, ne souhaite plus vivre. Dans son livre, cette psychologue de formation plaide pour que la mort en institution ne reste plus un non-dit. Depuis 2019, elle a institué une démarche « fin de vie » dans sa structure, saluée par les acteurs du secteur. Fondée sur des groupes de parole, du théâtre, des formations, des rituels, l’initiative a permis d’apprendre aux résidents et aux équipes à laisser libre cours à leurs émotions, à exprimer leurs craintes, à apprivoiser le deuil. Une expérience qui se rejoue à chaque fois, comme lors du Covid-19, en 2020, où une dame mourante a pu écouter la voix de sa nièce grâce au téléphone maintenu tout près de son oreille.Notes« Fin de vie en Ehpad, parlons-en ! » – Marie-Odile Vincent – Ed. Le Coudrier, 12 €.
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