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Dans la tête

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« Quand je suis rentré chez moi, j’avais l’impression de revenir en France alors que je n’avais pas quitté le territoire national. » Cette phrase, on l’entend souvent dans la bouche d’associatifs mobilisés à Calais et sur le littoral de la Manche, quand ils retournent dans leurs villes d’origine.Souvent jeunes, les bénévoles qui s’engagent à Calais aux côtés des personnes exilées ne sont pas toujours préparés à ce qui les attend sur place. Confrontés à une grande précarité, à des situations violentes et à l’urgence quotidienne, ils ont parfois besoin d’un soutien psychologique spécifique au fil des mois de terrain. Une situation que n’avaient pas envisagée les coordinateurs des associations.Bénévole, Mathilde, qui a passé un an à Calais entre 2017 et 2018, confirme : « J’étais venue pour deux mois, je suis restée presque un an. » Progressivement, elle s’attache aux personnes qu’elle rencontre et qu’elle aide : « En deux mois, tu as le temps de nouer des vrais liens, mais aussi le temps de t’abîmer le cerveau. Tu es tout le temps dans l’urgence, à avoir peur pour tes amis, à vérifier sur ton téléphone à chaque décès que ce n’est pas l’un d’eux. » Fatiguée, peu avant de partir, elle…
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Une saison en migrations

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