Après bientôt deux ans de crise sanitaire, l’auteur s’étonne du peu de demandes de saisine reçues, de la baisse des questionnements éthiques adressés au CNRDE. S’il formule quelques hypothèses explicatives, en revanche, il est certain que les travailleurs sociaux continuent à interroger leurs pratiques.
« Voilà bientôt deux ans que notre société est soumise au régime de vie particulier qu’impose une pandémie mondiale, malheureusement létale pour de trop nombreuses personnes. C’est une période de peur où l’on en arrive à craindre la présence de l’autre, où les proches s’éloignent et deviennent bientôt intouchables, où l’on n’étreint plus, où les visages doivent se cacher et les marques d’affection se dématérialiser. Entre incertitudes, polémiques, maladresses, privations de liberté et lueurs d’espoir, chacun essaie, sinon d’avancer, du moins de se maintenir et de maintenir ce qui tient encore. Nous avons tous vu les excès que provoque une telle situation, mais également et heureusement combien la solidarité et la générosité étaient présentes et combien l’ingéniosité pour détourner l’attention vers du contenu positif l’était également.Dans ce…
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