Publié le : Dernière Mise à jour : 31.01.2022Par : Brigitte Bègue
Un robot dit « social » ou « affectif » peut-il aider une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ? Soutenir le personnel soignant ? Quels sont ses effets et ses risques ? Autant de questions posées par Cécile Dolbeau-Bandin, chercheuse au Centre d’étude et de recherche sur les risques et les vulnérabilités (Cerrev) et maître de conférences à l’université de Caen-Normandie. Son travail s’appuie sur une étude de terrain au sein de deux services du centre hospitalier public du Cotentin, à Cherbourg, et d’une unité de jour de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne). Le robot Paro y est utilisé depuis plusieurs années, sur la base du volontariat, dans le cadre des thérapies non médicamenteuses recommandées par la Haute Autorité de santé. Peluche blanche interactive en forme de bébé phoque, Paro est équipé de capteurs visuels, auditifs et tactiles lui permettant de reconnaître une source de lumière et des mots usuels d’amitié, ressentir quand il est caressé, exprimer ses sentiments en fermant ou en ouvrant les yeux, réagir à une voix… Selon la chercheuse, la robot thérapie aurait le même impact que la zoothérapie : elle ne soigne pas mais « sert d’intermédiaire pour entrer…
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