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« Combien de tirelires cassées ! »

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« L’enfant règne en cette époque de l’année avec son irrésistible despotisme et ses inconscientes exigences. Les parents font, pour ne pas décevoir des désirs longuement et lentement exprimés, des prodiges d’imagination. Combien de tirelires cassées, de livrets de caisse d’épargne sacrifiés ! » Publié le 22 décembre 1938 dans la revue d’inspiration communiste Regards, cet extrait d’article critiquait les créateurs de jouets et dénonçait les inégalités sociales, particulièrement violentes à l’époque. Il rappelait aussi que la période des fêtes de fin d’année peut être vécue par les plus modestes avec une certaine amertume face à l’injonction de s’amuser et d’offrir des cadeaux. Pourtant, quatre-vingts ans plus tard, d’aucuns expriment une autre critique dans le champ médiatique et politique : celle d’un mauvais usage des aides allouées, qui serviraient à des achats non essentiels.La moralisation du comportement des classes populaires en matière de consommation ne date pas d’hier. Dès la fin du XIXe siècle, les réformateurs sociaux voient dans l’éducation des ménages une priorité. De peur que l’ouvrier ne boive sa paie ou que l’ouvrière ne dépense l’argent du foyer de manière irrationnelle,…
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