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Bois de chauffe

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L’hiver fond sur Calais tel un prédateur sur sa proie. Plusieurs signes en témoignent. Le froid de la mer, la houle au creux des vagues. Les habitants engoncés dans leurs manteaux, le front baissé. Les bénévoles, la goutte au nez, en distribution ou en maraude. Et les personnes exilées sur les campements qui, en plus de la faim, de la pluie et de l’absence d’un toit, doivent affronter chaque jour, chaque heure, chaque minute des températures maintenant négatives.Reste cette très ancienne invention de l’Humanité : le feu. Et The WoodYard, une organisation soutenue par l’Auberge des migrants, dont les bénévoles passent leurs journées dans la scierie improvisée au fond du hangar des associations ou en distributions. Le bois, la mèche, puis les flammes. En 2016, quand le campement calaisien appelé la « Jungle » abritait jusqu’à 10 000 personnes, d’énormes foyers de plusieurs mètres de diamètre voyaient les gens se regrouper par communauté, à plusieurs dizaines autour d’un même feu. « Ça a bien changé », dit un bénévole. En quelques années, voulant éviter « tout point de fixation » – les campements –, la préfecture a dispersé dans les environs les personnes toujours en attente de la traversée…
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Une saison en migrations

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