Publié le : Dernière Mise à jour : 09.12.2021Par : Éléonore de VaumasLecture : 5 min.
La protection maternelle et infantile vit actuellement une crise majeure dans la majorité des départements français. Selon les acteurs du secteur, le travail de prévention de ces structures ne peut plus être assuré. A leurs yeux, sans un sursaut des pouvoirs publics, l’avenir de la PMI est compromis d’ici quelques années.
« Chez nous, le pôle “solidarité”, qui réunit la pMI et la protection de l’efance, a perdu plus de 600 professionnels en cinq ans, toutes compétences confondues. Les gens s’en vont les uns après les autres et ne sont pas remplacés. Résultat : dans mon secteur, seul un service sur quatre perdure et nous conservons un seul médecin, cantonné à la vaccination », décrit une auxiliaire de puériculture, qui a préféré conserver l’anonymat. Ailleurs, la situation des services de la protection maternelle et infantile (PMI) n’est guère plus reluisante. En Seine-Saint-Denis, entre 40 et 50 postes de médecins territoriaux sur 150 ne trouvent pas preneurs, faute de candidats. Dans les Hauts-de-Seine, le phénomène gagne aussi les sages-femmes et les puéricultrices.La PMI, un bateau qui prend l’eau de toutes parts ? « Certains départements…
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