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« Savoir aimer, une compétence professionnelle »

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Les affects seraient-ils contre productifs dans le travail social ? C’est la thèse qui prévaut. Pour Philippe Gaberan, ce sont au contraire les émotions qui doivent guider la relation d’aide pour permettre aux personnes accompagnées de retrouver le « meilleur » en eux.
Pourquoi le verbe « aimer » est-il absent de la relation d’aide dans le travail social ?Ce terme a été rendu absent. Dans l’histoire, l’amour a été rapidement perçu comme un matériau essentiel à la relation d’aide éducative. En 1915, Janusz Korczak, à la fois médecin et éducateur, a écrit un formidable ouvrage, Comment aimer un enfant, devenu un point de repère pour les professionnels. L’affect reste néanmoins compliqué à manier. Les psychologues et psychanalystes, dont Françoise Dolto – pour qui j’ai le plus grand respect –, ont alerté sur les risques qu’il y a, sous prétexte d’aider, à priver l’enfant de son statut de sujet. Il ne suffit pas d’aimer pour éduquer un enfant. Elisabeth Badinter, dans son ouvrage L’amour en plus, explique de son côté que l’amour n’est pas inné. C’est une relation qui se construit, encore plus pour les professionnels. L’amour a disparu des radars…
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