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« Les travailleurs sociaux coincés entre solidarité et nécessité d’appliquer des règles »

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Selon l’anthropologue Michel Agier, l’accueil de personnes réfugiées dans les petites villes et les campagnes renforce les sociabilités locales, tant entre les résidents qu’avec les nouveaux arrivants. Reste que les travailleurs sociaux doivent malgré tout appliquer des règles fixées par l’Etat, parfois en contradiction avec leur volonté de solidarité.
A quand remonte, selon vous, l’idée de favoriser l’installation de personnes exilées en milieu rural ?Cette position date du virage des années 1990-2000. Le contexte était celui d’une hostilité des Etats européens, où l’on a vu les frontières extérieures de l’Union se fermer tandis que celles de l’intérieur s’ouvraient. En témoignent divers accords internationaux. Nombre d’associations et de citoyens ont alors lancé des initiatives en réponse à ce projet sécuritaire. En Calabre, par exemple. La France a été gagnée au début des années 2010, un phénomène soutenu à la fois par des associations et par la volonté de l’Etat de dispatcher les populations, pour minimiser l’impression d’une présence importante dans certaines villes, en particulier frontalières comme Calais. Résultat ? Les centres d’accueil…
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