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Protéger du « plus vieux métier du monde »

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Le gouvernement a annoncé, ce 15 novembre, la mise en place d’un plan pour lutter contre la prostitution des mineurs, alors que 7 000 à 10 000 d’entre eux (surtout des filles) seraient concernés. Cette politique revêt un caractère d’autant plus urgent que le phénomène connaît un essor important depuis 2015. Le retour de la question permet de retracer les débats qui avaient entouré le vote d’une loi oubliée, promulguée le 11 avril 1908 et visant à protéger « les mineurs se livrant habituellement à la débauche ou à la prostitution ».Si la gestion du travail sexuel constitue un véritable problème public à l’époque contemporaine, le cas des mineurs est révélateur des tensions à l’œuvre dans la catégorisation même de la prostitution. En France, comme dans la majorité des pays européens, la prostitution a été acceptée et considérée comme un « mal nécessaire » tout au long du XIXe siècle. Mais la place des mineurs n’était pas facile à déterminer : concrètement, les jeunes arrêtés par la police étaient orientés vers des œuvres d’assistance ou inculpés pour vagabondage. Mais aucun texte ne précisait l’âge minimal pour l’inscription sur les registres sanitaires, condition pour obtenir la carte…
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