En octobre 2019, l’Association nationale des psychologues pour la petite enfance (Anapsy.pe), dont l’objectif est d’interpeller les pouvoirs publics sur les enjeux psychologiques de ce que les lieux d’accueil offrent à vivre aux tout-petits, organisait une journée d’étude sur les transmissions. Les différentes contributions font aujourd’hui l’objet d’un livre. « On a beau travailler depuis longtemps sur cette thématique, cela reste complexe », souligne Servane Legrand, qui a codirigé l’ouvrage. De quoi parle-t-on quand on aborde la transmission ? Des valeurs, de l’hérédité, du savoir, de la culture, de la mémoire, d’une langue… Ensuite, comment transmettre ? La parole, l’écrit, les écrans, les réseaux sociaux… La transmission, ce sont aussi des temps d’échanges entre les professionnels et les familles. Des moments essentiels à l’accompagnement et à l’analyse des pratiques mais, faute de temps, de plus en plus écourtés dans les structures de la petite enfance. Car, tout comme l’hôpital, les établissements sont soumis à la tarification à l’acte. Ces temps de rencontres ne sont pas financés et, par conséquent, pas rémunérés. « La fonction du psychologue ne consiste pas à fournir un diagnostic…
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