Près d’un mois qu’elle est demandée par Philippe, Anaïs, Ludovic et l’ensemble des associations mobilisées à Calais… Mais la « trêve hivernale », ce concept législatif solidaire qui veut qu’en hiver on ne met pas les gens dehors, ne s’applique désormais plus aux « squatteurs de terrains ou de domiciles ».Devant l’église Saint-Pierre où, durant près d’un mois, les trois grévistes de la faim ont demandé l’arrêt des expulsions pendant la trêve hivernale, Didier Leschi, le médiateur envoyé par l’Etat, a été interpellé par un journaliste qui l’interrogeait sur la fin des expulsions durant cette période si particulière. Il n’en fallait pas moins à l’ancien préfet pour dérouler les éléments de langage diffusés à l’envi par le gouvernement. « Monsieur Leschi, y aura-t-il une trêve dans les expulsions à Calais ? », a demandé ce confrère de Nord Littoral. Ce à quoi le médiateur a répondu : « Il n’y aura pas de trêve dans les mises à l’abri. »Ce lundi 1er novembre, cependant, alors que la pluie tombait déjà depuis quelques heures sur les campements de la ville, la gendarmerie est arrivée, comme à son habitude, pour confisquer les tentes qui subsistaient çà et là. Si l’hiver n’est officiellement…
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