« Les pairs-aidants peuvent être des professionnels très compétents »
Article réservé aux abonnés
Publié le : Par : P. B.Lecture : 3 min.
Avec quelques années d’avance sur la France dans le recrutement de pairs-aidants, les Québécois se sont aussi interrogés sur la place de ces nouveaux intervenants au sein de leurs institutions, explique le sociologue Baptiste Godrie. Leur nombre grandissant, conjugué à plusieurs années d’expérience, a permis de préciser leurs pratiques professionnelles.
A quand remonte l’arrivée des premiers pairs-aidants professionnels au Québec ?Les premiers postes dans des équipes multidisciplinaires institutionnelles sont apparus en 2008-2009. Le nombre d’emplois a alors lentement augmenté pour se développer de plus en plus rapidement. Dans ses deux derniers plans d’action en santé mentale, le gouvernement a d’ailleurs recommandé d’inclure dans les équipes un certain pourcentage de pairs-aidants. Les recrutements aussi, se sont améliorés. Les postulants sont désormais beaucoup plus nombreux et les établissements ont davantage de facilité à trouver des candidats de qualité répondant à leurs besoins. Aujourd’hui, la pair-aidance touche également tous les secteurs du social. On en parle pour le logement, pour des personnes ayant vécu des traumatismes… Mais…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques