Océanie : L’enfer kafkaïen des migrants en Australie
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Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Au large des côtes océaniennes, les « centres d’accueil » des candidats à l’exil se sont transformés en authentiques prisons. Un système dont ne veut plus la Papouasie-Nouvelle-Guinée, qui a annoncé sa sortie de ce dispositif orwellien.
À partir du 1er janvier 2022, le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée va « assumer la pleine gestion des services de traitement régionaux » en matière d’immigration, et fournir « une voie de migration permanente pour ceux qui souhaitent rester, y compris l’accès à la citoyenneté, le soutien à long terme, des programmes d’installation et le regroupement familial », ont annoncé les autorités du pays. Depuis 2013, Canberra sous-traitait l’accueil, ou plutôt la rétention des clandestins, vers des camps de prisonniers situés sur l’île papouasienne de Manus et dans le petit Etat de Nauru. En échange, ce dernier percevait environ 250 millions de dollars annuels pour héberger les candidats à l’exil, dans l’attente d’une hypothétique délivrance de titres de séjour par l’Australie, pays-continent pionnier dans le refus catégorique de l’immigration légale comme illégale.« Damnés de la terre »Les organisations non gouvernementales,…
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