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Les auberges de jeunesse, filles de l’éducation populaire

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Un récent rapport du Haut Conseil à la vie associative met en évidence l’impact de la concurrence lucrative sur le modèle économique associatif. Particulièrement dans le secteur du tourisme social et solidaire, où les auberges de jeunesse jouent un rôle important depuis plus de quatre-vingt-dix ans. Mais le modèle de ces pionnières de la démocratisation des vacances se trouve aujourd’hui remis en cause par la pression des investisseurs privés, soucieux d’une « montée en gamme » de ces établissements.S’inspirant d’une réalisation allemande, Marc Sangnier ouvre en 1930 la première auberge en France, avant de créer la Ligue française des auberges de jeunesse. Pionnier de l’éducation populaire, Sangnier ne fait pas l’unanimité en raison de son engagement ouvertement confessionnel, lui qui se veut le porte-parole d’un catholicisme démocratique et social. C’est ce qui pousse les socialistes à créer, dès 1933, le Centre laïc des auberges de jeunesse (CLAJ), qui affirme comme grands objectifs pour les jeunes de « s’instruire, s’entraîner et se distraire et cela, par le voyage ». Les réformes sociales du Front populaire, à commencer par l’instauration des deux premières semaines de congés payés,…
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