Recevoir la newsletter

Les aidants demandent à être accompagnés, pas remplacés

Article réservé aux abonnés

Les aidants peinent à exprimer leurs besoins de soutien, souligne le sociologue et enseignant Arnaud Campéon. Selon lui, l’enjeu majeur consiste à mieux accompagner ces publics qui culpabilisent de confier leur proche à des tiers et ne trouvent pas leur compte dans l’offre existante.
Comment la figure de l’aidant s’est-elle affirmée dans la société ?Pendant longtemps, la condition d’aidant n’a pas été reconnue. Les pouvoirs publics considéraient qu’une telle solidarité était naturelle, pour ne pas dire résiduelle, car relevant de la sphère privée. La thématique a émergé dans les années 1970 grâce à la mobilisation des associations, puis à la recherche, qui a rendu visible cet engagement « silencieux ». On sait aujourd’hui que la contribution des aidants, considérable, pourrait représenter entre 12,3 et 15,6 milliards d’euros, soit entre 0,6 et 0,8 % du produit intérieur brut. Ce sont autant de dépenses sociales en moins qui ne sont plus ignorées, les pouvoirs publics ayant pris conscience de la nécessité d’agir. En témoigne la reconnaissance d’un droit au répit, demandé depuis des années par les associations. D’abord pour l’entourage des personnes…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

L’événement

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur