Recevoir la newsletter

Enfants de la guerre, de la honte et du secret

Article réservé aux abonnés

Ils n’ont pas choisi de naître en Irak ou en Syrie. Ils n’ont pas non plus choisi de grandir dans des camps au Moyen-Orient. Depuis plusieurs mois, le rapatriement des enfants de parents djihadistes fait débat en France. Cette situation inédite peut néanmoins rappeler que, tout au long du XXe siècle, des gamins nés au cours de conflits n’ont pas trouvé facilement leur place dans les sociétés d’après-guerre. Fruit de rencontres au sein de populations a priori ennemies – telles les « poussières de vie » nées entre 1960 et 1975 de Vietnamiennes et de soldats américains –, ils portent en eux la trace d’amours interdites.Le sort des enfants nés de parents franco-allemands pendant la Seconde Guerre mondiale est révélateur de ces tabous : beaucoup ont attendu les années 2000 pour retrouver la trace de leurs familles de part et d’autre du Rhin. Cela concerne plusieurs dizaines de milliers de personnes, soit environ 5 % des naissances de la période en France. Pendant l’Occupation, malgré l’absence de près de 2 millions d’hommes français emprisonnés ou réquisitionnés pour le travail en Allemagne, la natalité n’a pas baissé dans l’Hexagone. L’explosion du nombre de naissances illégitimes dues…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Dans le rétro

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur