Publié le : Dernière Mise à jour : 07.10.2021Par : Sophie MassieuLecture : 2 min.
Il y a d’abord les chiffres. Ceux que l’on connaît : 2,2 millions de personnes attendaient un logement social à la fin 2020. Mais aussi ceux, tout aussi dramatiques, que l’on ignore, faute de diagnostic récent : le nombre des hommes et des femmes vivant à la rue ou en hébergement d’urgence. Viennent ensuite les constats partagés par les acteurs du secteur sur l’explication de ces phénomènes. A commencer par un trop petit nombre de logements sociaux disponibles, et trop souvent inadaptés aux moyens des populations de plus en plus précaires qui en ont besoin (page 10). Car si à aucun moment les logements sociaux n’ont accueilli un public homogène, comme en témoigne l’historienne Gwenaëlle Legoullon (page 12), il n’en demeure pas moins que les demandeurs se paupérisent. Résultat : les centres d’hébergement d’urgence restent engorgés, faute de proposer des portes de sortie aux personnes accueillies, même quand celles-ci pourraient accéder au logement (page 8). Un phénomène renforcé par le manque de places dédiées aux demandeurs d’asile (page 13). Ce mal-logement contraint à gérer des situations d’urgence, et prive les personnes de l’accompagnement adapté à leur situation.En finir avec…
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