Publié le : Dernière Mise à jour : 07.10.2021Par : Flora Peille
La sous-dotation des structures d’hébergement dédiées aux demandeurs d’asile entraîne de lourdes répercussions sur l’hébergement d’urgence. En particulier la persistance du sans-abrisme ou l’inexistence d’accompagnements spécifiques.
En décembre dernier, 52 % des demandeurs d’asile éligibles aux conditions matérielles d’accueil bénéficiaient d’une place en structure d’hébergement du dispositif national d’accueil (DNA). Cette donnée, rapportée par l’association Forum réfugiés-Cosi dans son rapport intitulé « L’asile en France et en Europe, état des lieux 2021 », témoigne du sous-dimensionnement de ces structures dédiées. Résultat : celles dites de « droit commun », déjà saturées, en pâtissent. « Nombre de personnes se retrouvent aussi à la rue », précise Djamel Cheridi, directeur du territoire Paris Sud-Ouest France-Ouest pour l’association Aurore.Financements sous conditionsLe manque de places d’hébergement spécifiques provoque des dommages collatéraux. Les structures de droit commun n’offrent pas l’accompagnement social et juridique nécessaire aux demandeurs d’asile. De quoi freiner les sorties d’hébergement : « L’insuffisance du nombre de…
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