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Ages et contraception

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À partir du 1er janvier 2022, la gratuité de la contraception accordée depuis 2012 aux jeunes femmes mineures sera étendue jusqu’à l’âge de 25 ans. On retrouve dans le discours du ministre de la Santé, Olivier Véran, le même argument qu’au moment du vote de la loi « Neuwirth » légalisant la contraception : cette décision aurait pour but de limiter le nombre d’avortements, en particulier dans les milieux les plus modestes. Si les interruptions volontaires de grossesse ne sont plus, comme dans les années 1960, pratiquées dans la clandestinité, les éviter apparaît encore comme un objectif politique qui ne peut être séparé de l’histoire longue des pratiques contraceptives. Un aperçu de leur évolution au cours du XXe siècle permet d’en saisir quelques enjeux.La loi « Neuwirth » de 1967 est venue fermer une parenthèse ouverte près de cinquante ans plus tôt par le vote, en 1920, d’une loi interdisant la propagande anticonceptionnelle et renforçant la lutte contre l’avortement. Comme l’a montré l’historien Cyrille Jean, elle visait avant tout à mettre de l’ordre dans un marché de plus en plus visible, à travers les publicités des catalogues de vente par correspondance, les vitrines des pharmaciens…
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