Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Le Conseil central de surveillance pénitentiaire plaide pour davantage de peines alternatives afin d’améliorer la condition de détenus frappés par une « double peine » pendant la pandémie sanitaire.
Alors que la population carcérale avait sensiblement décrue au début de la crise sanitaire, les tendances sont de nouveau à la hausse, s’alarme le Conseil central de surveillance pénitentiaire (CCSP) dans son nouveau rapport annuel. Comme en France, le gouvernement belge avait pris une série de mesures pour réduire le risque de contamination des détenus et du personnel, permettant la libération d’un millier de personnes (soit 10 % environ du nombre total) répondant aux conditions pour bénéficier d’une interruption de peine, notamment en avançant les échéances des libérations anticipées.« La crise sanitaire nous a tous placés dans une certaine forme de privation de liberté », relève le CCSP, qui exerce, en vertu de la loi de principes du 12 janvier 2005, un contrôle indépendant sur les prisons et sur le traitement réservé aux personnes détenues : « Les personnes en détention, elles, ont vécu cette situation exceptionnelle et son lot de mesures destinées…
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