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La valeur de l’enfant

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Le 23 juin dernier, Arnaud de Belenet, sénateur du groupe Union centriste, a déposé une proposition de loi visant à créer un code de l’enfance. Proposant de rassembler une législation jusqu’ici dispersée, le parlementaire affirmait vouloir faciliter le travail des professionnels chargés de leur protection et aller au-delà de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989.Retracer l’histoire de ces droits n’est pas tâche aisée. Etymologiquement, l’« enfant » est celui qui est privé de la parole (infans en latin). Il n’est pas étonnant qu’il n’ait pas laissé beaucoup de traces. Dans les sociétés anciennes marquées par une forte mortalité infantile, on s’attachait relativement peu à lui en tant qu’individu. A partir de l’époque moderne, la situation change en Europe. Les initiatives en matière d’éducation se multiplient au XVIIe siècle, tandis que certains philosophes des Lumières commencent à dénoncer le modèle de la toute-puissance paternelle.Plus tard, au XIXe siècle, la situation évolue sensiblement, avec la lente interdiction du travail des enfants et les progrès de la scolarisation. Dans les années 1880, une série de congrès internationaux, rassemblant médecins, pédagogues…
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