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Fourmilière

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Sans elles et sans eux, les milliers d’exilés échoués entre Calais et Grande-Synthe qui tentent chaque jour de traverser la Manche ne survivraient pas. Depuis trente ans, des associatifs et des bénévoles se démènent sur les côtes pour pallier les défaillances de la puissance publique, qui ne gère plus désormais que le volet répressif de la frontière. Il y a bien quelques associations mandatées par l’Etat qui distribuent des repas ou tentent de mettre les mineurs à l’abri. Mais, de jour comme de nuit, ce sont les plus petites structures qui tentent de rendre la vie des exilés moins difficile.Le vaste hangar de l’Auberge des migrants, qui accueille de nombreuses associations, prend souvent l’apparence d’une fourmilière. Human Rights Observers s’occupe de surveiller les expulsions matinales et d’accompagner les personnes migrantes en cas de plaintes pour violences policières. Le Refugee Info Bus, itinérant, distribue des téléphones et recharge leurs batteries sur les différents campements. La cabane juridique suit les demandeurs d’asile dans leurs démarches, mais également en cas de violences policières, et accompagne les plaintes. Les bénévoles d’Utopia 56 organisent jour et nuit des…
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Une saison en migrations

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