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Kaboul-Calais, tragique jumelage

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Ces dernières semaines, les regards de bon nombre d’associatifs à Calais se tournent vers l’Afghanistan, et la question de l’accueil des réfugiés par la France, une nouvelle fois, se pose. Les téléphones d’urgence des bénévoles ne cessent de sonner. Des messages désespérés d’Afghans exilés en France souhaitant rapatrier leurs familles, mais également de certains restés en Afghanistan qui supplient d’être aidés afin de pouvoir quitter le pays. A 7 400 kilomètres de là, un pays plonge dans le chaos et, ici, la question de l’accueil est déjà posée.« Depuis la guerre avec la Russie, il y a des Afghans qui viennent à Calais et autour pour tenter de traverser en Angleterre », lâche Laurent Gianni à l’entrée de son terrain, à Dannes (Pas-de-Calais). Le quadragénaire à la barbe poivre et sel apporte depuis plus de vingt ans son soutien aux exilés avec Raphaële, sa femme, et leurs deux enfants. Hébergement d’urgence en été, dons en hiver et, bientôt, ouverture d’une ferme pour l’insertion des demandeurs d’asile. Dans le village, Laurent est appelé « Le Migrant » par ceux qui voient d’un mauvais œil l’aide qu’il apporte aux exilés. « Ce sont les oiseaux qui migrent, pas les humains, j’en peux…
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Une semaine en migrations

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