Afghanistan : Ces réfugiés condamnés à mort en sursis
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2021Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Les ONG maintiennent la pression sur les gouvernements occidentaux, alors que l’exfiltration de milliers d’Afghans se poursuit dans le chaos de l’aéroport de Kaboul.
Les États-Unis ont prévenu : la date butoir du retrait d’Afghanistan, fixée au 31 août, ne sera pas reportée, sauf s’il reste encore des citoyens nationaux à évacuer. Une décision qui inquiète de nombreuses ONG. « Nous espérons que le président Biden annoncera un report du départ des forces américaines, pour que davantage d’Afghans puissent être évacués », a déclaré Sarah Holewinski, directrice du bureau de Washington de Human Rights Watch, lors d’une conférence de presse à laquelle participait également Shaharzad Akbar, présidente de la Commission indépendante des droits humains d’Afghanistan. « La crainte, c’est qu’aussitôt que les étrangers, que les Occidentaux seront évacués, l’aéroport sera remis aux talibans et les gens se retrouveront à leur merci. Il y aura un massacre », prévient-elle. Trente employés de son organisation, disposant de tous les documents nécessaires pour quitter le pays, ne seraient même pas parvenus à rentrer dans l’enceinte de l’aéroport. « Nous recevons…
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