Plus qu’un effet de mode, c’est un mouvement de fond. Encore confidentielle il y a seulement quelques années, la zoothérapie s’installe durablement dans de nombreux secteurs du travail social et médico-social. La présence d’animaux – généralement des chiens ou des chevaux – au contact des publics les plus vulnérables est plébiscitée par les professionnels. Elle permet de casser des routines souvent pesantes, de renouveler les pratiques. Mais elle est surtout le vecteur de progrès sociaux et thérapeutiques (page 8). Des améliorations parfois spectaculaires, comme dans l’expression orale, la gestion de la frustration ou les fonctions de préhension simple pour des personnes polyhandicapées.La concordance des témoignages est frappante : caresser le cou tiède d’une jument ou jouer avec un golden retriever (page 10) a pour effet de ramener à la vie, presque de ranimer des sujets dont le quotidien est profondément ancré dans la souffrance et le mal-être. Les bienfaits de la médiation animale sont pourtant limités dans le temps. Seule l’organisation régulière d’ateliers spécifiques permet de les entretenir.Autre écueil à éviter pour les structures : ne pas se laisser berner par des spécialistes…
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