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Du rôle d’un éditorial

La pause estivale approchant, l’heure est aux bilans. La rédaction des Actualités sociales hebdomadaires n’échappe pas à cette règle, en s’intéressant à la perception par notre communauté de lecteurs et d’abonnés de l’éditorial, publié chaque semaine en page 3 de notre magazine papier.

Force est de reconnaître qu’il ne vous laisse pas indifférent. En témoignent les nombreuses réactions que vous nous adressez par mail ou via les réseaux sociaux sur lesquels nous sommes présents.

Entre approbation et colère, satisfaction et irritation, cet exercice journalistique particulier nous paraît remplir sa fonction : susciter le débat. L’une des règles intangibles de la presse professionnelle, si elle tient à sa déontologie, est d’encourager à la progression des pratiques du secteur qu’elle chronique. Sans dénigrer ses acteurs, mais sans complaisance non plus.

Si, dans ces colonnes, nous n’avons jamais ménagé le gouvernement lorsque c’était nécessaire – et parfois salué quelques avancées –, nous ne considérons pas les situations pour ce qu’elles devraient être mais bien pour ce qu’elles sont. Ainsi, un acteur associatif n’est pas vertueux par essence. Tout comme n’est pas cupide par définition un dirigeant de structure privée.

Si l’époque appartient aux « fake news » et autres complotistes, l’analyse du réel laisse souvent peu de place à l’interprétation. Reste à problématiser les faits afin de les transformer en combustible à débat.

Parmi vous, nombreux sont ceux qui nous posent la question de savoir pourquoi ces éditoriaux ne sont pas signés. La réponse tient en ce qu’ils engagent l’ensemble de la rédaction de notre titre, et non les seuls auteurs de ce qui ne serait alors qu’un billet d’humeur. Ils suscitent en notre sein le dialogue, parfois la dispute. Mais c’est à la vigueur de ces discussions que l’on mesure la vivacité d’un journal.

La saison 2021-2022 sera placée sous le signe de la politique avec, en perspective, l’élection présidentielle et les législatives.

Les ASH continueront d’interpeller les responsables publics pour défendre les acteurs essentiels de notre société que sont les travailleurs sociaux et médico-sociaux.

Les perspectives actuelles ne sont, certes, pas riantes pour les professionnels du soin et du lien. Mais nous choisissons comme étendard cette maxime de Romain Rolland : « Même sans espoir, la lutte est encore un espoir. »

Bel été à tou(te)s.

Éditorial

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