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« Quand il me fait des câlins, j’aime bien ça »

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Les personnes en situation de handicap mental n’ont pas attendu d’autorisation pour avoir une vie amoureuse. Si leur sexualité est reconnue depuis 2005 comme un droit dans les institutions, le tabou reste pourtant vivace. « Jamais on n’a su empêcher les hommes et les femmes, aussi fragiles soient-ils, de s’aimer, de faire l’amour, voire d’avoir des enfants. Ce qui est nouveau, c’est d’accepter comme normal et sain que ces personnes, que l’on considère différentes, aient, à l’instar des personnes dites “ordinaires”, des désirs et des besoins affectifs et sexuels », souligne Blandine Bricka, lauréate du prix Handi-Livres en 2015. Au-delà de la question de l’accompagnement sexuel, trop réductrice, elle a voulu savoir quels étaient les désirs, les façons d’aimer et d’être parents de ces personnes. Pour ce faire, elle est allée recueillir leurs paroles dans trois associations où elles sont accueillies. Catherine, en fauteuil roulant, raconte sa première histoire avec Father, un jeune de son âge. Elle ne voulait pas mourir sans avoir jamais fait l’amour. Après, elle s’est éprise d’un bénévole lors d’un séjour de vacances. « J’ai eu l’impression d’exister en tant que femme », confie-t-elle.…
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