Recevoir la newsletter

Une robe et un foulard

Article réservé aux abonnés

C’est un petit livre tout simple dans lequel les auteures ont tout bonnement demandé à des mineurs isolés étrangers ce qui leur manquait le plus. A cette question, la grande majorité d’entre eux ont répondu : « Ma maman. » Puis est venu le souvenir d’une grand-mère, d’une sœur, d’un frère. Ce n’est pas toujours la guerre ou la misère qui les a décidés à émigrer. Sakia et Ben, deux Guinéens, ont fui leur pays car leur père voulait les envoyer dans une école coranique au Mali. Ils étudient aujourd’hui dans un lycée professionnel à Marseille et appellent leur mère une ou deux fois par mois, qui leur demande s’ils mangent bien. Youssef, le dernier d’une famille de sept enfants, a quitté l’Egypte pour échapper à un père violent. Kadi, elle, a quitté Conakry parce que son oncle paternel envisageait de la marier de force à l’un de ses cousins – « un monsieur vieux avec un gros ventre ». Tous rêvent de revoir leur mère un jour. Celle de Youssef voudrait qu’il lui ramène « une robe noire, un foulard noir et des chaussures noires ». Des histoires d’enfants, de pertes et d’attachements.Notes« Celle que j’ai laissée » – Marie-Françoise Colombani et Clarisse Quillet – Ed. Actes Sud, 9,90 €.
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Culture pro

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur