La Fondation Apprentis d’Auteuil a choisi, à la fin des années 1980, de réaliser sa propre convention collective ou, comme le précise Luc Fossey, directeur des ressources humaines, son « protocole social ». « Pour articuler tous nos métiers, qui se situent dans les champs de la protection de l’enfance, de la formation et de l’insertion professionnelle, nous ne disposions évidemment pas de convention unique sur le marché. » Direction et représentants du personnel se mettent alors autour de la table pour engager des négociations au sein de chaque famille de métiers : assistants éducatifs et sociaux, éducatifs non cadres (éducateurs, veilleurs de nuit…), pédagogiques et cadres. Un chantier qui a nécessité un dialogue social exigeant. « Il y a dix ans encore, la convention collective 66, qui concerne les éducateurs, était mieux disante que celle des formateurs. » Comment équilibrer les deux sans nuire aux travailleurs sociaux ? Jours de congés, aménagement du temps de travail sont autant de leviers à actionner pour parvenir à équilibrer salaires et avantages. Et ne léser personne.« Les syndicats n’étaient pas très représentés à l’époque, précise Luc Fossey. Mais nous n’avons pas eu, de…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques