Les faits sont là, rudes, têtus : cours à distance, manque d’équipements pour les suivre, difficulté à trouver des stages ou, à tout le moins, à les réaliser dans de bonnes conditions, défaut de lien social, alors qu’il s’agit précisément de l’essence du travail social… Mais les capacités d’adaptation propres à l’humain ont permis de limiter leurs effets dévastateurs. Ainsi les enseignants et les équipes de direction ont-ils modifié les cours et mis, dans certains cas, à disposition des soutiens psychologiques (page 8, ainsi que dans notre podcast SMS). De même, les étudiants ont noué des solidarités, malgré un éloignement géographique qui les a parfois contraints à un isolement à l’opposé de la caractéristique sociabilité entre jeunes (page 10).Le pire a donc été évité. Pour autant, il reste difficile d’évaluer avec précision les effets de cette année scolaire marquée d’une pierre noire. Du côté des jeunes, on s’inquiète de la valeur du diplôme préparé dans ces conditions particulières : un diplôme d’Etat reste un diplôme d’Etat, veulent les rassurer les instituts de formation. Les équipes enseignantes, elles, se questionnent : les élèves ont-ils été davantage absents ? « Parfois,…
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