Longtemps très en retrait dans l’accès au travail social, l’alternance occupe aujourd’hui une place de choix, loin de l’ancienne représentation de formations au rabais. Politiques publiques, attentes des employeurs, besoins des étudiants renforcent l’engouement. Mais des interrogations demeurent.
Un centre de formation des apprentis des métiers de la santé et du social. Voilà ce qu’a créé en janvier dernier l’iséroise Ocellia, en partenariat avec un établissement lyonnais, la fondation Ecole Rockefeller. Objectif affiché pour la première rentrée, en septembre : accueillir 200 apprentis. Maryse Bastin, directrice d’Ocellia, ne doute pas de trouver suffisamment d’employeurs partants pour l’accueil de jeunes, mais s’interroge davantage sur l’attractivité de l’offre pour les candidats, en particulier pour les cursus d’aides-soignants et infra-bac. Au sein de l’alsacienne Ecole supérieure de praxis sociale, une promotion spécifique a ouvert ses portes et accueilli 34 alternants, tandis que, les années précédentes, l’établissement en comptait une dizaine sans pouvoir créer une promotion réservée. Cette année, l’IRTS Ile-de-France Montrouge-Neuilly-sur-Marne…
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