C’est l’exemple même d’une orientation stratégique qui a fait bouger les lignes de la FAS (Fédération des acteurs de la solidarité). En 2016, Louis Gallois, alors président de l’association, suggérait d’inscrire au projet fédéral la nécessité de diversifier les ressources de ses quelque 800 adhérents. « Tout en rappelant la mission de l’Etat de financer les actions d’intérêt général, il s’agissait de chercher des leviers du côté du mécénat privé pour redonner des marges de manœuvre aux associations », explique Sophia d’Oliveira Rouxel, responsable du service « vie fédérale ». Cette orientation a fait débat. Il a fallu la réécrire. Mais elle a été adoptée. « Depuis, les pratiques de nos adhérents ont été libérées. Et au sein de la fédération, une mission de développement de partenariats privés a été confiée au service “communication”. »Le projet 2016-2021 touche à sa fin, un autre va lui succéder. Dans quelques semaines, la FAS lancera la phase de consultation auprès de ses adhérents. Celle-ci devrait nourrir à la fois le projet fédéral mais aussi la plateforme de propositions en vue de l’élection présidentielle. « Le temps étant contraint, on doit être pragmatique, justifie Sophia…
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