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“Se rappeler que notre usager est l’enfant”

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Après avoir travaillé 35 ans dans le champ de la protection de l’enfance, Michèle Créoff, ancienne inspectrice de l’aide sociale à l’enfance, dénonce dans son dernier ouvrage les « invariants » de l’échec de la prise en charge. Elle plaide en faveur de la mise en place d’un référentiel national pour évaluer les situations de danger.
Constatez-vous une évolution au cours de votre carrière dans l’accompagnement et la prise en charge des enfants maltraités ?Quand j’ai commencé en 1987, il n’était jamais question de maltraitance ou d’inceste. Après beaucoup de mouvements sociétaux, j’ai assisté à une très timide prise de conscience. Mais ce qui m’a toujours étonnée, c’est que ces évolutions ne sont pas venues du champ de la protection de l’enfance, elles ont presque toujours émané de la pédiatrie, du secteur médical. C’est un malentendu de départ que nous ne parvenons pas à rattraper. Dès l’émergence de la protection de l’enfance, au début des années 1900, le choix s’est porté sur la question de l’enfance délinquante, et pas du tout sur celle de l’enfance maltraitée. Les juges pour enfants ont été pensés pour répondre à cette problématique et les…
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