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“Les mobilisations collectives, essentielles pour sortir de l’emprise”

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Après une enquête de terrain longue de sept ans, l’anthropologue définit l’emprise comme un système dont les mécanismes dépassent largement la sphère privée du couple ou de la famille. Une analyse inédite qui renvoie aussi l’État à ses défaillances en matière de protection.
L’emprise est une notion un peu fourre-tout aujourd’hui. Comment la définissez-vous ?C’est un processus totalitaire de dépersonnalisation et de terreur, qui peut advenir partout où le pouvoir est abusif. En psychanalyse, on parle beaucoup de « relation d’emprise » et, dans les médias, de « pervers narcissique ». Mais l’emprise s’avère beaucoup plus large. Bien que chaque situation recèle ses propres occurrences, c’est d’abord un système complexe qui se déploie dans un contexte particulier, une niche écologique, qui va rendre ce fonctionnement possible dans le couple, la famille, le soin, au travail, etc. Ce qui se révèle clairement, c’est que l’emprise a des effets qui affaiblissent progressivement les capacités des personnes qui en sont victimes à se protéger et à exister en tant que sujets. Comme si elles avaient été infractées et qu’elles ne pouvaient plus penser par elles-mêmes.…
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