Emploi et formation des publics fragiles : les défauts de la coexistence des trois plans d’investissement
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Publié le : Par : Olivier HielleLecture : 1 min.
Depuis le début du quinquennat, le gouvernement multiplie les programmes et plans d’investissement pour développer les compétences et l’emploi des Français, en particulier celui des publics les plus fragiles. Lancé en 2017, le plan d’investissement des compétences (PIC), financé à hauteur de 14 milliards d’euros sur 4 ans, vise à intensifier l’action au service de l’emploi et de la formation professionnelle au profit de ce public. Dans un référé publié le 10 juin 2021, la Cour des comptes montre les réelles qualités de ce plan, mais s’interroge sur sa coexistence avec deux autres dispositifs.Selon la Cour, l’inscription du PIC dans le grand plan d’investissement présente des inconvénients. Surtout, cela « a conduit à un pilotage et à une gestion dérogatoire sur un périmètre trop large de la mission “travail et emploi” » : « la ligne de partage est difficile à tracer entre le champ d’intervention du PIC et celui du ministère chargé du travail, relève la Cour des comptes. […] Le risque est réel que les modalités de pilotage, de financement et de gestion dérogatoires qui sont propres au PIC concernent de plus en plus les actions entrant dans le droit commun des politiques de l’emploi…
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