Longtemps perçus comme des freins à l’insertion professionnelle en milieu ordinaire, les établissements et services d’aide par le travail entament leur modernisation. Après la concertation de ce printemps entre pouvoirs publics et têtes de réseaux, les responsables de structures partagent des motifs d’espoir. Mais attendent, vigilants, que les arbitrages interministériels confirment les intentions par une mise en application concrète.
Bientôt, les travailleurs d’Esat (aujourd’hui établissements et services d’aide par le travail, demain établissements et services d’accompagnement par le travail) pourraient regagner ces structures après en être sortis pour intégrer une entreprise ordinaire où, finalement, ils ne se seraient pas bien sentis. Et ce, sans repasser par la case MDPH (maison départementale des personnes handicapées), qui doit actuellement réexaminer leur dossier pour les y réorienter. Ils pourraient aussi s’inscrire à Pôle emploi sans pour autant y être contraints, bénéficier de l’obligation faite à leur employeur de mettre à leur disposition une complémentaire santé ou intégrer une « instance mixte » aux côtés des professionnels qui…
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